Menu
Libération
Analyse

Condamnation de Marine Le Pen : Jordan Bardella prend les commandes de la PME familiale

Article réservé aux abonnés
La peine d’inéligibilité immédiate rendue à l’encontre de la triple candidate à la présidentielle ce lundi 31 mars propulse le jeune président du Rassemblement national dans la course à l’Elysée. Sans changement de ligne à l’horizon.
Jordan Bardella et Marine Le Pen à Matignon, le 16 décembre 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 31 mars 2025 à 13h00

Le destin des dauphins est-il toujours de s’échouer, comme disait cruellement Jean-Marie Le Pen de son successeur désigné, Bruno Gollnisch ? Jordan Bardella, à ce sujet, pourrait être fixé en 2027. Propulsé au tout premier rang de l’extrême droite française par la condamnation avec inéligibilité immédiate de Marine Le Pen, ce lundi 31 mars, le jeune député européen devient, sauf relaxe en deuxième instance de sa patronne, le candidat naturel du Rassemblement national (RN) à la prochaine présidentielle. Condamnée à quatre années de prison dont deux ferme, 100 000 euros d’amende, cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour «détournement de fonds publics et complicité de détournement de fonds publics par instigation», la triple candidate a promis d’interjeter appel. Pour le moment, le sujet de la passation est tabou. A la question : «Jordan Bardella est-il désormais le plan B assumé du RN ?», la boucle argumentaire frontiste, consultée par Libé, enjoint de répondre par le déni : «Nous refusons de répondre à cette question : on ne peut pas évacuer le scandale démocratique qui se déroule sous nos yeux. Nou