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Condamnation de Marine Le Pen : la macronie boit les larmes du RN avec modération

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Après la décision du tribunal correctionnel de Paris lundi 31 mars, les membres de la majorité présidentielle sont pour la plupart restés discrets.
Le journaliste Gilles Bouleau et la condamnée Marine Le Pen au 20 heures de TF1, le 31 mars 2025. (Julien de Rosa/AFP)
publié le 1er avril 2025 à 12h07

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Rares sont les cadres du camp présidentiel à avoir réagi publiquement à la condamnation de Marine Le Pen, privilégiant faire dans la dentelle, la sobriété ou le silence. S’il n’a émis «aucun commentaire sur une décision de justice», François Bayrou a toutefois fait savoir par son entourage qu’il avait été «troublé par l’énoncé du jugement». Un «trouble» partagé par une bonne partie de la droite et l’extrême droite qui ont dénoncé, à l’instar de Jordan Bardella, une démocratie «exécutée». Député Modem, Bruno Fuchs n’a lui pas été «troublé» par ce jugement, à la différence du maire de Pau et chef de son parti.

Sur BFM TV, le président de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale a ainsi défendu la décision de justice : «Quand on vit dans un