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Avec un tel client, certains chez LR ont été obligés de s’en remettre au chef de l’Etat. Sitôt la condamnation à cinq ans de prison ferme à l’encontre de Nicolas Sarkozy prononcée jeudi 25 septembre, des parlementaires de droite ont réclamé une grâce présidentielle. Rien que ça.
«Un geste indispensable pour la nation et la dignité d’un homme comme de la fonction», a plaidé sur le réseau social X Stéphane Le Rudulier, sénateur des Bouches-du-Rhône. Même lamento chez son collègue Max Brisson, élu des Pyrénées-Atlantiques, soucieux de «la dignité d’un homme, [de] la fonction présidentielle et [de] nos institutions». Passé le culot, ces complaintes butent sur le droit. Car pour bénéficier d’une grâce présidentielle, inscrite à l’article 17 de la Constitution, la condamnation doit être définitive. Or Nicolas Sarkozy a «naturellement», selon ses mots à la sortie du tribunal, fait appel de sa condamnation.
Lettre à la présidence de la République
Par ailleurs, l’ancien