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Condamnation de Nicolas Sarkozy : à droite, on réclame la «grâce» présidentielle… sans trop se soucier du droit

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Plusieurs responsables LR en appellent au chef de l’Etat pour éviter à l’un de ses prédécesseurs de dormir en prison. En oubliant un peu trop vite qu’il faut une condamnation définitive pour y prétendre.

Nicolas Sarkozy après l'annonce de son jugement, le 25 septembre 2025. (Denis Allard/Libération)
Publié le 26/09/2025 à 11h13

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Avec un tel client, certains chez LR ont été obligés de s’en remettre au chef de l’Etat. Sitôt la condamnation à cinq ans de prison ferme à l’encontre de Nicolas Sarkozy prononcée jeudi 25 septembre, des parlementaires de droite ont réclamé une grâce présidentielle. Rien que ça.

«Un geste indispensable pour la nation et la dignité d’un homme comme de la fonction», a plaidé sur le réseau social X Stéphane Le Rudulier, sénateur des Bouches-du-Rhône. Même lamento chez son collègue Max Brisson, élu des Pyrénées-Atlantiques, soucieux de «la dignité d’un homme, [de] la fonction présidentielle et [de] nos institutions». Passé le culot, ces complaintes butent sur le droit. Car pour bénéficier d’une grâce présidentielle, inscrite à l’article 17 de la Constitution, la condamnation doit être définitive. Or Nicolas Sarkozy a «naturellement», selon ses mots à la sortie du tribunal, fait appel de sa condamnation.

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