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Libération
Le billet de Thomas Legrand

Condamnation de Sarkozy : le discours anti-juges nourrit le sentiment du «tous pourris»

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Pointer la supposée partialité de la justice, plutôt que de condamner les méfaits reprochés à l’ancien président, entaille gravement le pacte républicain. Et c’est aussi oublier les nombreuses lois de moralisation de la vie politique récemment adoptées.

L'ancien président Nicolas Sarkozy, le 25 septembre 2025 à Paris, jour de sa condamnation. (Christophe Ena/AP)
ParThomas Legrand
Éditorialiste - Politique
Publié le 26/09/2025 à 16h22

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Le «tous pourris» va gagner du terrain ! C’est l’une des affirmations de ceux qui, nombreux à droite et largement majoritaires sur les plateaux des chaînes d’infos, trouvent la justice trop sévère envers l’ancien président, condamné, jeudi 25 septembre, à cinq ans de prison ferme dans l’affaire du financement libyen. Mais, en réalité, c’est en critiquant les juges, en expliquant que la décision de justice en question est le fruit d’une «haine» des magistrats à l’encontre de