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Révolution

Confronté à des «désaccords profonds», le NPA cherche sa place à gauche

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Réunis tout le week-end à Saint-Denis pour leur congrès, les militants de la formation anticapitaliste doivent trancher la question de leur collaboration, ou non, avec les autres forces de gauche. En creux, c’est la survie du parti qui se joue.
Le cinquième congrès du NPA, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 9 décembre. (Corentin Fohlen/Libération)
publié le 9 décembre 2022 à 17h32

Où va le Nouveau Parti anticapitaliste ? Après une campagne présidentielle passée sous les radars, portée par un Philippe Poutou moins allègre qu’en 2017, et un score final décevant (0,77 %), la question se pose de son avenir. Les uns parlent d’un parti qui «vivote», les autres d’une «incapacité à peser» dans le débat public. Ce week-end, les 2 000 militants revendiqués – ils étaient 9 000 au lancement en 2009 – auront l’occasion de mettre le sujet sur la table. Ils sont réunis en congrès à Saint-Denis jusqu’à dimanche.

Le pari initial était ambitieux : incarner le débouché politique des colères sociales, occuper l’espace de contestation à la gauche du PS. «L’objectif n’a pas été tenu», concède Olivier Besancenot, toujours membre du parti, mais absent des instances de direction. La faute, estime-t-il, à un certain nombre «d’erreurs tactiques, stratégiques et de fond».