Où va le Nouveau Parti anticapitaliste ? Après une campagne présidentielle passée sous les radars, portée par un Philippe Poutou moins allègre qu’en 2017, et un score final décevant (0,77 %), la question se pose de son avenir. Les uns parlent d’un parti qui «vivote», les autres d’une «incapacité à peser» dans le débat public. Ce week-end, les 2 000 militants revendiqués – ils étaient 9 000 au lancement en 2009 – auront l’occasion de mettre le sujet sur la table. Ils sont réunis en congrès à Saint-Denis jusqu’à dimanche.
Le pari initial était ambitieux : incarner le débouché politique des colères sociales, occuper l’espace de contestation à la gauche du PS. «L’objectif n’a pas été tenu», concède Olivier Besancenot, toujours membre du parti, mais absent des instances de direction. La faute, estime-t-il, à un certain nombre «d’erreurs tactiques, stratégiques et de fond».