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Une «équipe de porte-parole» non «pour les médias» mais «au sein du parti, pour couvrir tout le territoire», vantée comme «rassemblant de nouveaux visages, venant de tous les territoires, de la France des tours et des bourgs [coucou François Ruffin, ndlr], des villes et des campagnes… et de toutes les sensibilités du PS». C’est ainsi que l’entourage de Boris Vallaud nous présente l’équipe de campagne du chef des députés PS, candidat au congrès du parti pour remplacer Olivier Faure. Tous les termes du bingo du renouvellement et de la réconciliation y sont.

Car avec sa contribution nommée «Unir», le député des Landes veut s’imposer comme le seul à même de réaliser «l’unité des socialistes», revendiquant de «pouvoir être le lien entre beaucoup» de ses figures et courants. Son organigramme de campagne, que nous dévoilons plus bas, se veut donc la personnification du rassemblement. «Parmi ces 10 personnalités, 5 sont issues de la majorité actuelle du PS [de Faure], 4 avaient soutenu Nicolas Mayer Rossignol, 1 avait soutenu Hélène Geoffroy [au dernier congrès, à Marseille il y a deux ans], vante-t-on chez Vallaud. C’est une nouvelle preuve de sa capacité