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Des éléphants grossièrement en embuscade. Qu’ils roulent pour Carole Delga, pour François Hollande (si, si) ou même pour Anne Hidalgo (oui, oui) dans la perspective de 2027, on les entend tenter de voir la campagne plutôt dynamique de Raphaël Glucksmann – qui, dans les sondages pour les prochaines européennes, fait pour l’instant la course en tête à gauche – comme une validation de leur ligne politique, anti-Nupes. C’est culotté et surtout une manière fort stérile de faire peser sur ce rendez-vous électoral leur frustration d’avoir vu Olivier Faure réélu d’une courte tête au poste de premier secrétaire lors du dernier congrès du PS. Le même Faure qui a topé avec Glucksmann, comme lors des européennes de 2019.
Derrière le score, somme toute assez modeste avec 11 à 13 %, de la tête de liste PS-Place publique dans les sondages, on peut voir beaucoup de choses. Il y a certes, comme l’a montré clairement une récente étude de la Fondation Jean