Premier semestre 2024. Entre les élections européennes et l’instabilité parlementaire, l’année est plus que chargée politiquement. Pourtant, l’opposition interne à Olivier Faure au sein du Parti socialiste n’en démord pas. Elle réclame un congrès. «C’est dans les statuts», martèlent tous les grands élus qui rêvent de voir le premier secrétaire quitter la tête du parti. Chacun commence alors à réfléchir à l’échéance, y compris les soutiens du député de Seine-et-Marne. Pour beaucoup, c’est sûr, le patron sera à coup sûr, défait. Certains frappent alors à la porte de Boris Vallaud pour le presser de se déclarer. Le projet est justement dans les cartons. Mais la dissolution viendra tout chambouler.
Le PS s’engage dans le Nouveau Front populaire et voit son nombre de députés doubler. Les anciens sceptiques vis-à-vis de l’avenir politique d’Olivier Faure tournent casaque et restent finalement à la maison. Pour le meilleur. L’ancien président du groupe PS à l’Assemblée a été conforté, jeudi 5 juin, à la tête du Parti socialiste. Avec à peine 50,9 % des voix, il devance de justesse son rival, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol (49,