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Congrès PS : Boris Vallaud la joue comme Arnaud Montebourg en 2011

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Après le premier tour du congrès du PS qui a vu Olivier Faure devancer d’une courte tête Nicolas Mayer-Rossignol, Boris Vallaud était convoité par les deux camps. Il a finalement annoncé son soutien au premier.
Boris Vallaud à l'Assemblée nationale, le 4 février. (Benoit Tessier/REUTERS)
publié le 3 juin 2025 à 12h07

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Tous les regards étaient tournés vers lui. Après le premier tour du congrès du PS qui a vu Olivier Faure devancer d’une courte tête Nicolas Mayer-Rossignol, Boris Vallaud était convoité par les deux camps. Ses 17,4% lui offrent le rôle de «faiseur de roi».

Mais alors que l’on aurait pu s’attendre à une position de neutralité de celui qui est à la tête d’un courant rassemblant des personnalités venues des 2 autres camps, il a finalement annoncé son soutien personnel à Faure, laissant à ses lieutenants la liberté de vote. «Je pense que celui qui est arrivé en tête a la légitimité et surtout la responsabilité de rassembler», a estimé le chef des députés socialistes dans le Monde.

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Un troisième homme qui appelle à voter pour celui arrivé en tête au premier tour au nom du «rassemblement» : la pièce a déjà été jouée chez les socialistes. Arrivé derrière Martine Aubry et François Hollande à la primaire de 2011, Arnaud Montebourg avait, lui aussi dans