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Analyse

Conseil constitutionnel : le tir de barrage des sénateurs LR contre la nomination de Richard Ferrand

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Le candidat du chef de l’Etat pour diriger l’institution fera l’objet d’un vote des parlementaires. A droite, l’hostilité monte contre ce très proche d’Emmanuel Macron.
Richard Ferrand à Paris, le 16 janvier 2019. (Denis Allard/Libération)
publié le 13 février 2025 à 6h32

L’itinéraire jusqu’à la rue de Montpensier est-il pavé de chausse-trappes ? Proposé lundi 10 février par Emmanuel Macron pour présider le Conseil constitutionnel, Richard Ferrand doit encore passer sur le gril des députés et sénateurs des commissions des lois. Et éviter de s’attirer l’hostilité des trois cinquièmes des parlementaires qui doivent se prononcer mercredi 19 février. Sur le papier, la barre du «veto» est haute. Mais au vu des réserves qui s’expriment sur la candidature de ce fidèle historique du chef de l’Etat, un accident industriel n’est pas à exclure. Lui qui a connu un Palais Bourbon, où les marcheurs, de 2017 à 2022, disposaient d’une confortable majorité absolue, devra faire face à une Assemblée plus morcelée que jamais. Quant au Sénat, «il a intérêt à préparer, il ne sera pas en terrain conquis», l’attend de pied ferme une élue LR.

Intégrée cahin-caha au «socle» gouvernemental de François Bayrou, la droite se rebiffe. Les sénateurs LR de la commission des lois ont évoqué entre eux le cas Ferrand. «Il n’aura pas