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Chou blanc

Constitution : désaccord à Saint-Denis entre Macron et les oppositions présentes

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Le chef de l’Etat a invité à nouveau les partis de l’opposition à des échanges directs, cette ­fois-ci sans le PS ni LR. Au menu : une future réforme constitutionnelle, mais aucune majorité ne s’est dégagée pour s’y engager.
Marine Tondelier (les Ecologistes) arrive à Saint-Denis vendredi, pour une réunion avec les autres opposition parlementaires et le chef de l'Etat. (Julien De Rosa /AFP)
publié le 17 novembre 2023 à 21h02

Dix heures et des brouettes de discussions et un enterrement ? Vendredi, à l’issue d’une nouvelle édition de l’exercice macronien d’échanges directs avec les oppositions – du moins une petite moitié, LR, LFI et le PS ayant décidé de bouder la réunion – aucune majorité ne s’est dégagée pour s’engager vers la voie d’une réforme de la Constitution. C’était pourtant la principale ouverture qu’avait esquissée le chef de l’Etat après un premier exercice du genre, le 30 août. Au menu de ce troisième round à Saint-Denis – les chefs de partis avaient été conviés à l’Elysée le 12 octobre pour évoquer la situation en Israël – l’élargissement de l’article 11 de la Constitution à des sujets de société comme l’immigration ou la fin de vie, a pourtant été évoqué en longueur. Avant de buter sur l’absence d’une majorité pour le modifier. «Il n’y aura pas de référendum sur l’immigration», s’est réjouie Marine Tondelier (les Ecologistes, e