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Contre «le coup de force» de Macron, LFI et des syndicats étudiants appellent à manifester le 7 septembre

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La France insoumise et l’Union syndicale lycéenne se joignent, ce mardi 27 août, à l’appel de l’Union étudiante, qui réclame «une grande manifestation» contre le refus du Président de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire.
Pour l'Union étudiante, Emmanuel Macron est « le président le plus autoritaire et autocratique» de la Ve République. (Manon Cruz/AFP)
publié le 27 août 2024 à 15h53

«Une grande manifestation contre le coup de force» d’Emmanuel Macron. Dans des communiqués distincts publiés ce mardi 27 août, La France insoumise, l’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne appellent à manifester le samedi 7 septembre contre le refus du président de la République de nommer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire. Les syndicats, proches de LFI, ont dégainé les premiers mardi matin, avant d’être rejoints par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui s’est joint à leur appel.

Dans son texte, l’Union étudiante accuse le Président de «piétiner le vote des Français⋅es, qui ont placé le NFP en tête des élections législatives». Et ajoute : «C’est un fait inédit dans la Ve République, faisant d’Emmanuel Macron le président le plus autoritaire et autocratique de son histoire. Face à une telle menace sur notre démocratie, il est de notre devoir de réagir.»

La France insoumise exhorte, elle, les forces politiques, syndicales et associatives «attachées à la défense de la démocratie» à y participer. Le parti demande «une réplique ferme de la société française face à la gravité exceptionnelle de la situation». Pour le moment, cet appel ne trouve pas un grand écho dans les autres formations politiques et syndicales. Seul Picardie debout, le mouvement de François Ruffin, a annoncé être de la partie.

Au sein du NFP, la question semble diviser. Pour le moment, ni les Ecologistes ni le PCF ne se sont positionnés concernant la date du 7 septembre. Mais le Parti socialiste, par la voix de son secrétaire général, Pierre Jouvet, a écarté, «à ce stade» l’option de descendre dans la rue. «L’urgence est dans le débat, dans la discussion politique, même si le choix édicté [lundi] par Emmanuel Macron nous inquiète profondément», a fait valoir ce mardi le numéro 2 du PS sur France Info.