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Le fait que ces comportements ne datent pas d’hier ne les rend pas plus acceptables. Ces derniers jours, deux épisodes ont remis sur le devant de la scène médiatique le sujet des chants homophobes dans les stades de football. D’abord dimanche lors du match PSG-OM au Parc des princes, puis mardi soir à la fin de la rencontre Lille-Reims. Mais si on peut se réjouir que les condamnations aient été unanimes, de la part de la ministre, des clubs comme des principaux commentateurs, il est grand temps de changer de braquet face à des refrains qui, entonnés quasi culturellement dans les stades de foot, banalisent et nourrissent l’homophobie.
L’heure n’est plus à relativiser des paroles qu’il ne faudrait pas prendre au pied de la lettre, mais à acter qu’elles ne doivent plus être tolérées. Car elles constituent une violence à l’égard des personnes homosexuelles et parce qu’elles véhiculent de fait un imaginaire propice à la stigmatisation voire à la haine. On ne découvre pas le virilisme existant dans le milieu du football, au sein des vest