Le sujet des déserts médicaux s’invite régulièrement dans l’actualité, notamment à chaque fois qu’un maire ou une collectivité fait preuve d’originalité pour tenter d’attirer un généraliste sur son territoire. Il pèse surtout sur le quotidien de dizaines de millions de Français qui vivent dans des zones où ils sont privés de la proximité avec un médecin, mais aussi de la présence des services publics et où ils ont vu les commerces de proximité fermer au fil des années. Une situation qui n’en finit plus de se délabrer, dont le RN fait électoralement son miel, sur le credo de «la France des oubliés». Si le gouvernement a raison de s’en emparer, il semble avancer avec trop de précaution pour ne pas braquer les médecins libéraux.
Ce mardi 13 juin, une proposition de loi visant à «améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels», portée par le député Horizons Frédéric Valletoux et soutenue par le gouvernement, va être examinée à l’Assemblée nationale. Elle a le mérite d’exister, mais on ne peut pas dire qu’elle constitue le big bang attendu depuis des années même si elle act