Voilà un refrain plus entraînant que le turbin jusqu’à 64 ans. Profitant de la pause entre l’examen à l’Assemblée et au Sénat de sa réforme des retraites, le gouvernement fait tinter de jolis concepts comme le «bon emploi» ou le «partage de la valeur» dans les entreprises. Il faut «que le travail paye plus et que le travail paye mieux», revendique Stéphane Séjourné, le délégué général de Renaissance, en préambule de la «convention» organisée par le parti présidentiel, lundi 20 février. Le lieu choisi pour accueillir le raout parrainé par Elisabeth Borne et ses ministres Bruno Le Maire (Economie) et Olivier Dussopt (Travail) n’est ni la PME du coin ni un symbole de la France qui va mal. La néobanque Qonto, installée dans un immeuble design avec distributeur de cornflakes dans le IXe arrondissement de Paris, se targue de redistribuer des bons de souscription de parts d’entreprises pour «attirer et motiver les futurs talents», selon son cofondateur. La «licorne» française est valorisée plus de 4 milliards d’euros.
Ruissellement ?
«Convention» sur le partage de la valeur : Borne pas super-dure sur les superprofits
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Le parti Renaissance planchait dans la soirée du lundi 20 février sur les moyens pour mieux partager les bénéfices des entreprises. La Première ministre a annoncé la transcription dans la loi d’un accord interprofessionnel signé au début du mois.
Elisabeth Borne à la convention de Renaissance sur le partage de la valeur, à Paris, lundi soir. ( Emmanuel Dunand/AFP)
Publié le 20/02/2023 à 21h01
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