Un air de déjà-vu ? Trois ans après la crise des «gilets jaunes» qui a secoué les débuts du quinquennat d’Emmanuel Macron et à huit semaines du premier tour de la présidentielle, les «convois de la liberté» qui s’élancent de plusieurs villes de France vers Paris inquiètent la majorité. «Je regarde toujours ça comme le lait sur le feu, glisse une ministre. Je ne pense pas que ce soit anecdotique. Il faut surveiller ce qui va se passer, mais ils sont très minoritaires.»
«On doit avoir de l’empathie»
Hétéroclite, sans leader identifié et relayé en masse sur les réseaux sociaux (notamment Facebook), le mouvement rappelle celui des «gilets jaunes». Le mouvement agrège ainsi des Français soucieux de leur pouvoir d’achat sur fond de flambée des prix de l’énergie et des péages autoroutiers. «On n’est vraisemblablement pas dans un mouvement rati