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Pierre-Edouard Stérin, en septembre 2014 à Lasne, en Belgique, où sa holding réside.Pierre-Edouard Stérin, en septembre 2014 à Lasne, en Belgique, où sa holding réside. (Olivier Touron/Divergence-images)

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Cosmétiques, escape game, logiciels… Enquête sur la galaxie économique de Pierre-Edouard Stérin au service de l’extrême droite

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Exilé fiscal, le milliardaire français identitaire multiplie les prises de participation financières via sa holding tentaculaire Otium. Des bénéfices qui servent sa «bataille culturelle».
publié le 22 juillet 2025 à 13h16

Un mardi de juin, devant le Casino de Paris. Une queue se forme pour assister au Sommet des libertés, événement patronné par Vincent Bolloré et Pierre-Edouard Stérin, deux milliardaires identitaires engagés pour la victoire des droites extrêmes en France. Les spectateurs sont venus voir de près les stars de cette nouvelle noce politique, appuyée d’une part par le groupe médiatique de Vincent Bolloré, de l’autre par le projet politique de Stérin, Périclès (pour «Patriotes, enracinés, résistants, identitaires, chrétiens, libéraux, européens, souverainistes»).

Sur scène, on retrouve notamment Eric Ciotti, Jordan Bardella, Sarah Knafo et Marion Maréchal. Dans les loges, il y a aussi l’ancien président des Jeunes avec Zemmour, Stanislas Rigault : il vient de lancer sa boîte de conseil baptisée Nexus et travaille avec Otium, le «fonds d’investissement» de Pierre-Edouard Stérin, dirigé par le

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