Et de 80. Depuis l’inaugural congrès du Globe en 1905 à Paris, l’ex-Section française de l’internationale ouvrière, la SFIO, devenue Parti socialiste a vécu au gré de ces grands rassemblements où se font et se défont lignes politiques, alliances et chefferies. Avant le 80e du nom, qui se réunit fin janvier à Marseille, le premier secrétaire sortant, Olivier Faure, a croisé le fer avec le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. Au cœur des débats, l’avenir de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), le scrutin s’étant mué en référendum pour ou contre l’alliance de gauche. Ce qui fait dire aux experts de la chose socialiste que Marseille a des faux airs d’Epinay, le mythique – ou mythifié – congrès de 1971, où il était déjà question des partenaires du PS. Libération revient sur huit congrès dont les coups d’éclat, de gueule ou de mou ont fait le PS.
Epinay, 1971
Mitterrand braque la «vieille maison»
«Mais François Mitterrand, c’est Arsène Lupin !» Cette saillie, Jean-Pierre Chevènement la prête à un patron de «fédé» socialiste, encore sonné à la clôture du congrès d’Epinay, en juin 1971. Mitterrand s’impose comme premier secrétaire sur un coup de théâtre : le ralliement de l’aile marxiste