«Pour les semaines à venir, il y a deux scénarios possibles. Il est trop tôt pour en privilégier un des deux», a lancé Emmanuel Macron à des députés LREM lors d’un entretien en visioconférence vendredi. Le meilleur scénario ? L’épidémie est contenue, le nombre de contaminations par jour baisse. Dans ce cas, le Président leur a dit envisager de «relâcher» l’étau qui enserre la vie des Français depuis près d’un an. Le pire : l’épidémie s’emballe. Le chef de l’Etat a alors évoqué la possibilité de «resserrer» les contraintes. Le député Roland Lescure, présent lors de cet échange, a décrit ainsi le chef de l’Etat : «Il a les yeux sur la balle, il ne sait pas de quel côté elle va tomber.»
«Forte augmentation pour le mois de mars»
En vingt-quatre heures, il semble que la balle soit tombée du pire côté possible. «La tendance n’est pas bonne, elle n’est plus bonne. Hier, il y avait plus de 3 000 cas supplémentaires par rapport au vendredi de la semaine précédente», a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran, samedi lors d’un déplacement à Nice. «Aujourd’hui, la tendance n‘est pas à desserrer les restrictions et les contraintes», a renchéri le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dimanche lors du Grand Jury RTL-LCI-le Figaro. «Les prédictions épidémiologiques prévo