Comme tous les mardis matin à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot tient le point presse hebdomadaire des insoumis. Devant un pupitre siglé «La France insoumise – Nupes», la présidente de groupe déroule la présentation des textes de leur future niche parlementaire comme si rien ne s’était passé. Deux heures plus tôt, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a annoncé au micro de France Inter qu’il allait proposer aux socialistes un «moratoire» sur la participation de son parti à la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) lors d’un conseil national organisé mardi soir. «Tant que nous n’avons pas réussi à obtenir une clarification nous ne participerons plus aux travaux de l’intergroupe», a-t-il ainsi expliqué alors que les insoumis sont sous le feu des critiques pour leur refus de qualifier le Hamas d’organisation terroriste. Deux jours après la décision du Parti communiste français de «tourner la page» de la Nupes, c’est l’existence même de l’alliance qui est en jeu.
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Crise de la Nupes : les socialistes font le choix de l’insoumission
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Olivier Faure, au siège du Parti socialiste à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le 16 janvier. (Denis Allard/Libération)
publié le 17 octobre 2023 à 20h50
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