Le rétablissement de «l’ordre» à droite ; la dénonciation de l’Etat «colonial» pour LFI et les Verts. L’embrasement en Nouvelle-Calédonie, après le vote à l’Assemblée nationale du projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral local, a ravivé un net clivage politique. Alors que l’état d’urgence a été décrété sur l’archipel et que cinq personnes – dont deux gendarmes – ont déjà été tuées, l’exécutif semble acculé. «A 17 000 kilomètres de Paris, la République vacille, a pointé le chef de file des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, mercredi 15 mai au Sénat. La Nouvelle-Calédonie s’embrase et renoue avec une histoire douloureuse de tensions
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Crise en Nouvelle-Calédonie : le gouvernement ciblé par les oppositions
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Les ministres des Armées et de l'Intérieur, Sébastien Lecornu et Gérald Darmanin, après un Conseil de défense, à Paris le 16 mai 2024. (Ludovic Marin/AFP)
par Victor Boiteau
publié le 16 mai 2024 à 17h40