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Reportage

Dans la baie de Somme, Delphine Batho la joue «écologie intégrale»

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Primaire écologiste pour la présidentielle 2022dossier
La candidate à la primaire écologiste était en déplacement ce mercredi dans la baie de Somme, un haut lieu écologique dont la biodiversité et le littoral sont menacés en raison du dérèglement climatique.
La candidate à la primaire écologique Delphine Batho, mercredi, en visite au parc du Marquenterre (Somme), après la publication du rapport alarmant du Giec qui pointe notamment l'élévation du niveau de la mer. (Albert Facelly/Libération)
par Nina Jackowski et photos Albert Facelly
publié le 18 août 2021 à 19h42

«Vite, regardez, des oies cendrées, on a une chance incroyable !» L’ornithologue, tenue kaki et lunettes rondes, se précipite hors du poste d’observation pour admirer celles qui survolent le parc du Marquenterre, en baie de Somme (Somme). «Celles-là, elles m’ont valu des problèmes, quand je refusais de donner l’accord aux chasseurs de tirer», sourit Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres et candidate à la primaire écologiste. L’élue, en jean-baskets et écharpe turquoise, rejoint vite Philippe Carruette, ornithologue et responsable pédagogique de la splendide étendue de 200 hectares, qui trépigne à la vue de chaque espèce rare.

Ce poste d’observation, où la dizaine de militants Génération écologie – le parti présidé par Batho – s’est réunie ce mercredi, est menacé par l’élévation irréversible du niveau de la mer. Tout comme certaines espèces d’oiseaux le sont par le réchauffement climatique. Une part des insectes qui leur sert de nourriture est vouée à se raréfier, et les volatiles qui seront trop lents pour s’adapter, et chercher ailleurs, vont disparaître. Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), paru le 9 août, va dans ce sens. Les scientifiques ont dressé un état des lieux qui donne le vertige, entre ri