Tant de secrets s’échangent derrière cette façade grise, située rue de Richelieu, près de l’ancienne Bourse de Paris. Personne ne la voit, aucune mention de son nom, HATVP, cette Haute Autorité pour la transparence de la vie publique largement méconnue des Français, sauf quand l’actualité, régulièrement, lui attribue la chute d’un important. La liste est longue, du célèbre «phobique administratif» Thomas Thévenoud, éphémère secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, à l’ancien haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, des époux Balkany à l’escrimeuse Laura Flessel, ex-ministre des Sports ou son homologue aux PME, Alain Griset. Et encore, récemment,
Enquête
Dans les coulisses de la HATVP, vigie de la République devenue bête noire des politiques
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L'affaire Cahuzacdossier
Didier Migaud, directeur de la HATVP, à Paris le 31 octobre. Pour lui, la mission de l'organe, «protéger l’Etat, mais aussi les responsables eux-mêmes». (Martin Colombet/Libération)
publié le 30 novembre 2023 à 14h50
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