Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
Rififi pour la présidence du groupe LR au Sénat. «C’est rare que le Palais du Luxembourg se révolte !» se marre un sénateur LR, contant par le menu les soubresauts agitant (légèrement) le groupe. Retour en arrière. Au Sénat, l’arrivée du président de groupe LR, Bruno Retailleau, à l’Intérieur a ouvert une fugace campagne de succession. En réunion de groupe mardi 24 septembre, l’un de ses proches, Roger Karoutchi, se déclare candidat. Devant ses pairs, l’élu des Hauts-de-Seine promet qu’il rendra le siège si Retailleau revient. De quoi faire tiquer certains sénateurs…
«Il y avait une volonté de Retailleau et de Gérard Larcher [le président du Sénat, ndlr] d’avoir un intérim, sachant qu’il y a une épée de Damoclès sur le gouvernement», détaille un sénateur LR. Mais, «à la demande expresse» de Retailleau, Karoutchi a finalement annoncé vendredi 27 septembre retirer sa candidature «par loyauté et fidélité». Commentaire d’un de nos sénateurs anonymes : «Roger a compris qu’il allait se faire battre à plate couture.» Voyant la brèche, le sénateur de l’Ardèche Mathieu Darnaud a déclaré sa candidature jeudi 26 septembre. «Il a donné le sentiment de vouloir sortir du choix imposé