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Hémicycle

Dans les postes-clés de l’Assemblée, les nouveaux équilibres sèment la zizanie

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La répartition des postes stratégiques au Palais-Bourbon a mis à l’épreuve le cordon sanitaire avec l’extrême droite et souligné les premières crispations entre le bloc central et la droite.
A l'Assemblée nationale le 8 octobre lors l'examen de la motion de censure déposée par le NFP. (Albert Facelly/Libération)
publié le 10 octobre 2024 à 7h40

Qui pèse quoi, dans les principales instances de l’Assemblée ? Trois mois après la rentrée des députés, et bientôt trois semaines après la composition du gouvernement, les équilibres politiques au sein des organes stratégiques du Palais-Bourbon sont presque parfaitement dessinés. Plus importante autorité de l’institution, le bureau est désormais aux mains du Nouveau Front populaire. Si le bloc de gauche a échoué en juillet à faire élire au perchoir son candidat commun, le communiste André Chassaigne, battu par la macroniste Yaël Braun-Pivet, il détient tout de même 12 sièges sur 24. Avec Nadège Abomangoli et Clémence Guetté, les insoumis détiennent deux vice-présidences. Les socialistes ont raflé, eux, une questure, avec Christine Pirès Beaune. Et 9 secrétaires (sur 12) sont aux couleurs de la coalition de gauche.

Le «socle commun» de Michel Barnier est représenté à la vice-présidence par Naïma Moutchou (Horizons), Roland Lescure (Ensemble pour la