Le plus jeune Premier ministre de la Ve République veut faire de la jeunesse sa chasse gardée. Et peu importe s’il est surtout ici question d’image. Nommé à Matignon mardi 9 janvier à 34 ans, Gabriel Attal a délaissé sa mission à l’Education nationale, moins de six mois après en avoir reçu la charge, juste avant la trêve estivale. Mais ne veut surtout pas laisser courir l’idée qu’il abandonne les chantiers qu’il y a tout juste lancé. Sa successeure n’est autre que l’énarque Amélie Oudéa-Castéra, déjà ministre des Sports depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, dont les prérogatives sont élargies à six mois des Jeux olympiques de Paris. C’est la logique des «grands pôles», annoncés pour structurer un exécutif autour de onze ministres de plein exercice, dans une logique de «sobriété» gouvernementale, serpent de mer promis par presque tous les chefs de l’Etat. Les nominations des
Reportage
Dans les Yvelines, Gabriel Attal introduit sa ministre de l’Education en l’éclipsant
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Gabriel Attal et Amélie Oudé-Castéra, au collège Saint-Exupéry d'Andrésy, ce vendredi 12 janvier. (Denis Allard/Libération)
par Lucie Alexandre
publié le 12 janvier 2024 à 20h41