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C’est passé crème, sans conséquences politiques, pour le ministre de l’Intérieur. Jeudi dernier, le Conseil d’Etat a annulé la dissolution par le gouvernement du collectif d’activistes écologistes les Soulèvements de la terre. Dissolution prononcée en mars dernier, dans la foulée des manifestations contre les mégabassines de Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Et puis ? Rien.
A l’évidence, le décret de dissolution, au moment où il a été pris, ne respectait pas les règles qui permettent au gouvernement de dissoudre une association, mesure d’exception en droit français. Mais Gérald Darmanin avait fait de cette dissolution une question d’autorité et d’affirmation personnelle. Il avait insisté fortement pour que le Conseil des Ministres interdise ce collectif d’écologistes radicaux. La Première ministre, comme tout le monde, savait que la légalité de ce décret était plus que douteuse. Visiblement, elle n’a pas eu le courage, ou l’autorisation du président, pour s’opposer à cet acte d’autoritarisme vain et illégal.
Ça commence à faire beaucoup. Gérald Darmanin a aussi été contredit par la justice dans l’aff