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David Lisnard aime les jeux de mots. Alors, est-ce pour dénoncer «le cirque» de l’écosystème politique actuel que le maire de Cannes a réuni ses soutiens sous un véritable chapiteau, mardi soir dans le XVe arrondissement de Paris ? Car c’est dans le décor lumineux, coloré et atypique du cirque Bormann que le président de l’Association des maires de France (AMF) organisait la cérémonie de vœux de son parti Nouvelle Energie, qui ressemblait furieusement à un lancement de campagne. Et pour cause. Avec sa boutique, l’homme espère peser dans la compétition qui va s’ouvrir à droite et au centre dans la perspective de l’élection présidentielle de 2027.

«Aujourd’hui il y a un éclatement de l’offre et personne ne s’impose», estimera d’ailleurs Lisnard en fin de soirée devant la presse, en appelant à l’organisation d’«une grande primaire à droite» pour départager les nombreux ambitieux. «Viens ensuite qui veut !» invite-t-il en citant les noms de Gabriel Attal, Eric Zemmour, Eric Ciotti ou Edouard Philippe. Inter