Menu
Libération
Le billet de Thomas Legrand

De la suspension de la réforme des retraites au non recours au 49.3 pour faire adopter le budget : enfin le parlementarisme

Réservé aux abonnés

La déclaration de politique générale du Premier ministre laisse entrevoir – mais pour combien de temps ? – un début de renoncement à la logique du tout ou rien si typique de notre système politique.

Lors du discours de politique générale de Sébastien Lecornu, à Paris, le 14 octobre 2025. (Albert Facelly/Libération)
ParThomas Legrand
Éditorialiste - Politique
Publié le 15/10/2025 à 7h15

Pour ne rater aucun billet de Thomas Legrand, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques.

En acceptant, ce mardi 14 octobre, plusieurs exigences des socialistes – dont la suspension complète de la réforme des retraites jusqu’en janvier 2028 –, Sébastien Lecornu, sans éclat particulier ni effets de tribunes, a fait passer la Ve République dans une phase nouvelle et nécessaire. Le Premier ministre n’a pas tant fait de concessions au PS qu’au parlementarisme. Et c’est heureux. Par la force des déséquilibres politiques qui l’obligent, il sera le premier chef de gouvernement de la Ve République à ne pouvoir compter que sur le compromis entr