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En acceptant, ce mardi 14 octobre, plusieurs exigences des socialistes – dont la suspension complète de la réforme des retraites jusqu’en janvier 2028 –, Sébastien Lecornu, sans éclat particulier ni effets de tribunes, a fait passer la Ve République dans une phase nouvelle et nécessaire. Le Premier ministre n’a pas tant fait de concessions au PS qu’au parlementarisme. Et c’est heureux. Par la force des déséquilibres politiques qui l’obligent, il sera le premier chef de gouvernement de la Ve République à ne pouvoir compter que sur le compromis entr