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De Renaissance à l’élection présidentielle, les mises en retrait très calculées de Gérald Darmanin

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Dans une interview à «la Voix du Nord», le ministre renommé à la Justice dit avoir pris ses distances… provisoires avec le parti de Gabriel Attal et les prochaines échéances électorales.

Gérald Darmanin à Réau (Seine-et-Marne), le 13 octobre 2025. (Bertrand Guay/AFP)
ParJean-Baptiste Daoulas
Journaliste politique
Publié le 14/10/2025 à 12h41

Par courtoisie, Gérald Darmanin disait vouloir appeler Gabriel Attal ce matin du mardi 14 octobre pour l’en avertir : le ministre de la Justice comptait annoncer, dans une interview à la Voix du Nord mise en ligne à la mi-journée, qu’il se met en retrait du parti Renaissance. Une information sous embargo cramée plus tôt que prévu par le Figaro. A quoi ça tient, la courtoisie.

Celui qui a «décidé de [se] concentrer sur les affaires de l’Etat» en restant dans le gouvernement de Sébastien Lecornu, et ne sera donc pas tête de liste à Tourcoing (Nord) aux élections municipales de mars 2026, fait d’une pierre deux coups. Il prend publiquement ses distances avec un secrétaire général de Renaissance en chute libre dans les sondages et contesté en interne pour avoir osé dire qu’il ne <