C’est l’un des poids lourds du premier exécutif de Sébastien Lecornu qui n’est pas reconduit dans la deuxième mouture, dimanche 12 octobre, après une semaine politique agitée. Mais si les départs d’Elisabeth Borne (Education nationale) et d’Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique) peuvent notamment s’expliquer par la suggestion de la première, de suspendre sa propre réforme des retraites pour s’éviter une censure socialiste, et la requête de la seconde, d’appeler la gauche à Matignon, la sortie de Manuel Valls était moins prévisible.
L’ex Premier ministre socialiste rallié au macronisme en 2017 avait coloré l’annonce du gouvernement de François Bayrou juste avant Noël, par son retour inespéré aux affaires, après une longue traversée du désert entamée en 2019, à la suite de son échec d’être élu à la mairie de Barcelone. Arrivé sous les quolibets, mais avec le statut de «ministre d’Etat», chargé d’un dossier brûlant et casse-gueule, en récupérant le portefeuille des Outre-mer, une semaine après le passage du cyclone Chido qui avait ravagé Mayotte.
Un mandat marqué par les accords de Bougival
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