Entretenir la flamme du souvenir de la Libération après celle des JO… et avant que la zizanie politique ne reprenne ses droits. Emmanuel Macron a un agenda trop chargé en commémorations pour nommer un nouveau Premier ministre cette semaine. Lundi soir il était à la Préfecture de police de Paris pour présider une cérémonie en hommage aux policiers qui ont participé à la Libération de Paris… avec une semaine d’avance : le soulèvement armé contre l’occupant nazi a en fait débuté le 19 août 1944. Et ce jeudi 15 août, le Président n’a que quelques kilomètres à faire depuis ses vacances au Fort de Brégançon pour aller célébrer le 80e anniversaire du Débarquement de Provence sur les plages du Var dans le cadre de l’une de ces séquences mémorielles qu’il affectionne.

Les cérémonies prévues jeudi à Boulouris et Toulon sont moins fastes que celle du D-Day, le 6 juin, qui avait vu Emmanuel Macron recevoir Joe Biden, Volodymyr Zelensky, le roi Charles III ou encore Olaf Scholz. Mais elles n’en revêtent pas moins un aspect politique pour le chef de l’Etat : «Ces cérémonies ont vocation à contribuer à renforcer la cohésion de la nation […] à honorer et transmettre la mémoire de ceux qui, de Toulon à Paris, ont contribué de manière décisive à la victoire contre l’Allemagne nazie», rappelait l’Elysée en amont. Parmi eux