Ah les Jeux… Cette «concorde» du pays… Tout ce qu’Emmanuel Macron rêve d’installer dans le champ politique, les athlètes olympiques l’ont fait. Après avoir autodécrété une «trêve» politique durant Paris 2024, refusé de nommer Lucie Castets à Matignon au nom du Nouveau Front populaire et laissé décanter un bon mois la situation politique en pariant sur la torpeur estivale et l’enthousiasme autour des JO de Paris pour tourner la page du fiasco européennes-législatives pour son camp, Emmanuel Macron replonge dès lundi matin un orteil dans le bain politique.
Tribune
Au lendemain de la cérémonie de clôture au Stade de France, qui marque la fin de ses vacances à Brégançon, le chef de l’Etat recevra à l’Elysée les acteurs publics et privés associés à l’organisation des Jeux, afin de les remercier pour leur «mobilisation inédite» et leur participation à la «réussite» de cet événement qui a contribué «à rendre fiers les Français et à faire rayonner notre pays dans le monde», a fait savoir la présidence. Et quoi de mieux pour prolonger cette atmosphère faite de bleu-blanc-rouge et de Marseillaise sans extrême droite que de repartir sur des commémorations ?
«Renforcer la cohésion de la nation»
Dans le sillage des célébrations du D-Day le 6 juin dernier en Normandie, le Président va ainsi s’offrir, dès lundi, une nouvelle séquence mémorielle comme il les affectionne pour le 80e anniversaire du Débarquement de Provence, le 15 août, et de la Libération de Paris le 25 a