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Débat sur les européennes : un «pacte de non agression» entre candidats de gauche espérés par tous mais promis par personne

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Dimanche, les sept principales têtes de liste vont enfin débattre toutes ensemble à la télé. L’occasion pour la gauche de ranger les rancœurs et de faire front commun contre Jordan Bardella et l’extrême droite ?

«Ce sera un moment de vérité. Mes premiers adversaires sont l’extrême droite et les macronistes et ce sera le cas dimanche», a affirmé la tête de liste insoumise Manon Aubry. (John Lamb/Getty Images)
ParChez Pol
Sébastien Tronche
Journaliste politique
Publié le 03/05/2024 à 10h10

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A un gros mois de l’échéance du 9 juin, la campagne commence réellement maintenant. Avec notamment ce dimanche 5 mai le tout premier débat sur petit écran organisé par RTL, M6, le Figaro et LCP et réunissant les sept principales têtes de liste : Bardella (RN), Maréchal (Reconquête), Bellamy (LR), Hayer (Renaissance), Glucksmann (PS), Toussaint (Les Ecologistes) et Aubry (LFI). Surtout, on aura enfin droit à un échange entre numéros 1 auquel participe le président du RN.

«C’est le premier débat qui n’est pas organisé au Parlement européen et bizarrement Bardella a retrouvé le chemin», balance cinglante la candidate insoumise, en référence tant à l’absentéisme du candidat RN au Parlement européen qu’à ses absences répétées lors des premiers débats mis sur pied. Il avait alors été remplacé tour à tour par le russophile Thierry Mariani puis par l’ex de Frontex