Ce mardi 9 juillet, au surlendemain du deuxième tour des élections législatives, la préparation des textes budgétaires de l’année prochaine a repris. Une conséquence du choix présidentiel de laisser en place le gouvernement Attal, et pas seulement pour expédier les affaires courantes. Le ministère délégué aux Comptes publics s’est mis à «travailler à différentes options concernant le prochain budget», précise-t-on au cabinet de Thomas Cazenave. Depuis le 9 juin et la dissolution de l’Assemblée nationale, tous les arbitrages politiques sur ces projets de loi en vue de leur examen à l’automne par le Parlement, sont figés. Les négociations serrées sur les crédits qui devaient être allouées à chaque ministère ont été suspendues. Il n’y avait plus que l’administration et, en particulier, la puissante direction du Budget de Bercy, à continuer à mouliner ses tableurs et à discuter avec les opérateurs de l’Etat sur le nombre de postes dont ils disposeront l’an prochain. «Le budget est obligé d’avancer, même s’il n’y a pas eu les entretiens avec les ministres sur les lettre-plafonds», constate le cabinet du ministre de l’Economie et des Finances. «C’est un devoir de l’administration de laisser les documents techniques propres», indique-t-on à l’étage du d
Tic tac
Début du compte à rebours pour le budget
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Au ministère de l’Economie et des Finances, à Paris, le 13 septembre 2022. (Denis Allard/Libération)
publié le 10 juillet 2024 à 7h08