Encore des mots ? Devant l’Assemblée nationale, lors de son discours de politique générale, le 14 octobre, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, qui a reçu lundi 27 octobre dans son bureau ses ministres concernés par le sujet, a promis un nouvel «acte de décentralisation». Et il veut aller vite, avec un projet de loi «pour renforcer le pouvoir local» déposé en décembre. «Il ne s’agira pas seulement de décentraliser des compétences. Il faudra décentraliser des responsabilités, avec des moyens budgétaires et fiscaux, et des libertés, y compris normatives», a-t-il précisé le lendemain devant les sénateurs. Dès son premier passage express à Matignon, il avait affirmé sa volonté décentralisatrice, promettant «un grand acte», avec ouverture immédiate de consultations et une adoption de la très attendue loi sur «le statut de l’élu local» avant les élections municipales. De belles promesses aux oreilles des élus locaux qui saluaient l’effort, craignant tout de même l’entourloupe dans un contexte de lourdes économies budgétaire
Analyse 
Décentralisation : depuis 2017, un macronisme entre grands mots et petits pas
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L’ambitieux programme de Sébastien Lecornu sur les «territoires» sera-t-il suivi d’effets ? Depuis huit ans, le sujet est un serpent de mer du macronisme, souvent mis à l’agenda… et souvent renvoyé à plus tard.
Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale le 14 octobre.  (Albert Facelly/Libération)
Publié le 22/10/2025 à 9h59
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