De petits pouvoirs impliquent de grandes responsabilités. C’est contre-intuitif, mais c’est ce qui résume le mieux l’état d’esprit des Républicains (LR) à la veille de la déclaration de politique générale de François Bayrou, prévue mardi 14 janvier. Après un léger coup de chaud avant les fêtes de fin d’année, le patron des 47 députés Droite républicaine (DR), Laurent Wauquiez, s’est semble-t-il un peu calmé. Mettant de côté sa rivalité larvée avec le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, et son agacement vis-à-vis d’un gouvernement dans lequel il estime que son camp ne pèse pas assez, l’homme s’est converti à un pragmatisme repeint en humilité.
Certes, pour la forme, la droite a fait monter la température ce week-end dans le Parisien, à deux jours de l’allocution du Béarnais. «Ni abrogation, ni suspension» de la réforme des retraites,