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Marine Le Pen a toujours un mot gentil pour la famille. «Lampedusa ? J’y suis allée, moi, à l’époque où on avait besoin d’images pour faire connaître nos positions sur tel ou tel sujet», a-t-elle moqué samedi 16 septembre, évoquant la venue de sa nièce, Marion Maréchal, sur l’île italienne où plusieurs milliers de migrants ont accosté la semaine dernière. La triple candidate à la présidentielle voit dans l’épisode un échec : celui de la politique migratoire de Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien et modèle revendiqué de Reconquête, le parti de Zemmour et Maréchal, qu’elle accuse d’europhilie. «Les arrivées de bateau se poursuivent et elles sont plus nombreuses. Si j’étais italien de nationalité, je serais déçu», commente le président du RN, Jordan Bardella. Ce que le RN reproche à Meloni c’est de compter sur l’aide de Bruxelles plutôt que défendre l’idée d’une Europe des nations. «Les gens qui en appellent à l’Union européenne me font u