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Justice

Définitivement condamné, Jean-Noël Guérini démissionne du Sénat

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Après une confirmation par la Cour de cassation de sa condamnation, à trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis, et cinq ans d’inéligibilité, l’ex-président PS du département des Bouches-du-Rhône n’est plus sénateur. Il y était élu depuis 1998.
Jean-Noël Guérini, en 2015 à Marseille. (Boris Horvat/AFP)
par Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille
publié le 13 mars 2024 à 20h48
(mis à jour le 21 mars 2024 à 12h31)

Treize ans après le début de la procédure, un premier procès-fleuve suivi d’une condamnation confirmée en appel, Jean-Noël Guérini n’est plus sénateur des Bouches-du-Rhône. En ouverture de la séance publique à la Chambre haute ce jeudi 21 mars, le président de séance a fait savoir que l’ancien ponte socialiste avait fait part au président du Sénat, Gérard Larcher, de sa démission. Une obligation pour l’ex-patron du conseil général des Bouches-du-Rhône : la Cour de cassation avait scellé, il y a plus d’une semaine, son destin politique en confirmant sa condamnation à trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis, peine exécutable à domicile sous bracelet électronique, et, surtout, à cinq ans d’inéligibilité pour le trucage de marchés publics. En confirmant la décision de la cour d’appel rendu en mars 2022, la Cour rendait ainsi le jugement définitif, éliminant toute possibilité pour l’élu marseillais de 73 ans de poursuivre son mandat de sénateur.

L’ancien socialiste, qui officiait jusqu’à mercredi au Sénat au sein des centristes du groupe Rassemblement démocratique et social européen, aura tout de même réalisé le tour de force