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Analyse

Délinquance des mineurs : dans la Drôme, Gabriel Attal en opération régalienne

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En déplacement à Valence vendredi 24 mai, le Premier ministre continue de déployer son offensive sécuritaire contre la délinquance des mineurs. Un pari plutôt payant dans l’opinion, au prix d’accents simplistes et toujours plus droitiers.
Gabriel Attal à l'Elysée, mardi 21 mai. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 24 mai 2024 à 6h07

Ce devait être une rampe de lancement pour son duel avec Jordan Bardella jeudi 23 mai au soir. Matignon misait sur un déplacement musclé de Gabriel Attal à Valence (Drôme), et une déclaration choc sur une réforme de l’excuse de minorité pour les jeunes délinquants, afin de parer préventivement le procès en laxisme que le président du RN comptait lui intenter sur France 2. La crise en Nouvelle-Calédonie en a décidé autrement, avec son lot de cellules interministérielles de crise à présider et la nécessité de ne pas faire d’ombre à l’escapade d’Emmanuel Macron à Nouméa jeudi. Initialement programmée mardi, puis jeudi, la visite d’une médiathèque et d’un commissariat a été reportée à ce vendredi matin. Attal a prévu d’échanger avec des élèves de primaire, des associations, des équipes spécialisées dans la prévention de la délinquance et des policiers.

Cette matinée dans la Drôme se veut un point d’étape au milieu de huit semaines labellisées «pour un sursaut d’autorité» par le Premier ministre