Dans son bureau rue de Rivoli, François Hollande met souvent en garde les socialistes : «La politique, c’est fixer le mot d’ordre et le calendrier, et le seul qui fait de la politique, c’est Jean-Luc Mélenchon.» Lundi 6 octobre, après la démission de Sébastien Lecornu – qu’Emmanuel Macron a pourtant chargé de mener «d’ultimes négociations» dans les prochaines quarante-huit heures –, le leader insoumis a encore une fois tenté de prendre le reste de la gauche de court. En fin de matinée, le tribun a proposé une rencontre «aux organisations fondatrices de la Nupes et du NFP» pour discuter de la suite. Une volte-face, après des mois passés à accuser les socialistes de traîtrise. «Notre devoir, conformément au mandat que nous avons reçu en 2024, est de nous retrouver pour examiner tous les moyens qui peuvent être mis en œuvre face à cette crise», a énoncé Jean-Luc Mélenchon d’un ton solennel.
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Démission de Lecornu : la gauche n’avance pas en rangs d’union
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L’hypothèse d’une nouvelle dissolution ne parvient pas à ressouder les gauches. Lundi 6 octobre, socialistes et écolos ont rejeté l’appel de Jean-Luc Mélenchon à réunir les parties prenantes du NFP.
Au siège de la France insoumise (LFI), pendant un point presse de Jean-Luc Mélenchon appelant à une réunion des partis de gauche, à la suite à la démission de Sébastien Lecornu, à Paris, le 6 octobre. (Denis Allard/Libération)
Publié le 06/10/2025 à 21h28
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