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Le billet de Thomas Legrand

Démission de Macron : pourquoi celle du général de Gaulle en 1969 ne peut être convoquée

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Se référer au départ du général, c’est défendre une vision plébiscitaire de nos institutions. Une présidentielle anticipée avec sa procédure qui favorise l’affrontement sur le compromis et sa logique de sauveur est un fantasme dévastateur.

Emmanuel Macron à Paris le 9 octobre, lors de la cérémonie d’entrée au Panthéon de Robert Badinter. (Albert Facelly/Libération)
ParThomas Legrand
Éditorialiste - Politique
Publié le 12/10/2025 à 16h35

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On entend beaucoup, en ce moment, cet argument massue : «Emmanuel Macron est fautif, il a perdu deux élections législatives et a voulu, malgré tout, continuer à appliquer son programme, dès lors, il doit démissionner.» Cette phrase semble (semble seulement) frappée au coin du bon sens démocratique. Et même s’il est évident pour tout le monde qu’Emmanuel Macron est, par lui-même, le principal problème, sa démission entraînerait un problème supérieur encore : une élection présidentielle anticipée. Croire que la crise politique se résoudrait par une présidentielle est une lubie.

L’élection présidentielle, s