Le communicant d’Emmanuel Macron, Frédéric Michel, attend-il le verdict de la HATVP pour quitter l’Elysée ? Sa demande d’avis pour un retour dans le secteur privé a été déposée en octobre. Entend-il repartir à Londres, où vit sa famille et où il a longtemps officié comme lobbyiste du groupe Murdoch, jusqu’à son étonnant recrutement au château, en septembre 2022 ?
Il dément aujourd’hui toute velléité de départ. «Il est très bien à Paris, assure un proche. Ça arrive de faire des saisines, d’explorer des options de reconversion auprès de l’HATVP juste pour sonder les possibilités…» Non : une telle démarche quand on dirige la communication du chef de l’Etat, c’est du jamais vu.
Enquête
Le dossier est en tout cas examiné avec soin par la HATVP. Recevra-t-il, comme la plupart des ex-dirigeants de la Macronie, un «avis de compatibilité avec réserves», c’est-à-dire un feu vert assorti d’un rappel des règles de prudence ?
Selon nos informations, de telles décisions ont récemment été rendues pour quatre anciens ministres. Florence Parly, ex-ministre des Armées, est autorisée à entrer au conseil d’administration de la société Verkor (batteries pour voitures électriques). Son ancien collègue à l’Outre-mer, Jean-François Carenco, devient lui administrateur d’une société de conseil.
Cédric O, qui fut secrétaire d’Etat au Numérique, peut rejoindre le conseil d’administration d’Artefact, une entreprise de conseil dans le secteur du numérique, mais aussi le conseil stratégique d’un