Encore ? Encore une polémique vaine, encore des piques incendiaires, encore des attaques téléguidées ? Non, décidément, Anne Hidalgo ne voit pas où est le problème. Résumé de l’affaire : le 15 octobre, la maire de Paris largue les amarres et s’envole à 16 700 kilomètres de sa ville, direction la Nouvelle-Calédonie puis la Polynésie française. Les premiers jours de son déplacement sont consacrés à quelques rendez-vous officiels, comme la visite du bagne et du cimetière des communards sur l’île des Pins ou une rencontre avec le président polynésien. Ensuite ? Deux semaines de vacances sous les tropiques en famille sur l’île de Raiatea, où est installée sa fille.
Son agenda n’a comme souvent pas été rendu public. Pire, sur les réseaux sociaux, la maire publie des images d’elle en décalé, comme si elle était à Paris, pédalant en bord de Seine. Dans la vraie vie, ce sont trois semaines loin de la mairie. Loin, surtout, de l’actualité dramatique de cet automne. La guerre au Proche-Orient qui éclate le 7 octobre avec les massacres du Hamas en Israël, et la riposte terrible de l’Etat hébreu, l’attentat terroriste contre le professeur de français