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Au comptoir de Chez Pol

Mort de Nahel : dès 2017, la gauche de la gauche alertait sur la loi sur l’usage des armes à feu par les policiers

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La sénatrice Eliane Assassi, ici le 3 mars, s'inquiétait en 2017 déjà de la loi sur l'usage des armes : «Espérons, espérons que ces mesures ne trouveront pas une application dans la répression de la délinquance ordinaire plutôt que dans la lutte contre le terrorisme.» (AMAURY CORNU/Hans Lucas via AFP)
publié le 30 juin 2023 à 11h56

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Ils l’avaient bien dit

Si la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre est au centre des débats depuis la mort de Nahel, le texte inquiétait déjà lors de sa mise en place. Le député Pouria Amirshahi s’opposait en ces termes : «Si je demande le rejet de votre projet de loi, c’est parce qu’il est déséquilibré […]. En renforçant les possibilités de tir à vue, il risque par la même de causer des morts supplémentaires […], d’aggraver les fractures et d’aviver les plaies.» Des paroles qui résonnent avec celles d’Eliane Assassi. Devant le Sénat, la présidente du groupe communiste à la chambre haute,