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Des changements chez Place publique pour préparer les prochaines échéances électorales

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Le parti coprésidé par les eurodéputés Aurore Lalucq et Raphaël Glucksmann tient son congrès à Paris ce week-end des 15 et 16 mars, sur fond de réforme des statuts du mouvement. Des critiques internes émergent sur un fonctionnement jugé trop peu démocratique par certains militants.
Raphaël Glucksmann et Aurore Lalucq au Parlement européen, à Strasbourg, le 17 janvier 2024. (Pascal Bastien/Divergence pour Libération)
publié le 14 mars 2025 à 17h32

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La saison des congrès est ouverte. Mais alors que la chronique politique se passionne pour les multiples rebondissements des élections internes qui doivent se tenir au printemps chez Les Républicains, le Parti socialiste et Les Ecologistes, pour désigner leurs nouveaux chefs, on en oublierait presque de mentionner le raout de Place publique. Le mouvement créé en 2018 par Raphaël Glucksmann et d’autres personnalités se réunit en effet à l’espace Charenton ce week-end à Paris les 15 et 16 mars, pour mettre sur la table «la feuille de route et l’ambition de solidifier l’espace politique ouvert avec les élections européennes, pour aborder les prochaines échéances», selon les mots de la secrétaire générale, Pascaline Lécorché.

Car si le PS se félicite aujourd’hui du score de 13,83 % obtenu en juin 2024, en troisième position derrière la coalition macroniste (14,6 %), et le Rassemblement national (31,37 %), les roses n’étaient pas seuls en campagne. Place publique n’a gagné que trois eurodéputés sur les treize raflés par la liste