Des commémorations de la Seconde Guerre mondiale sans aucune agitation. Ce dimanche 7 avril, Emmanuel Macron s’est rendu à la nécropole nationale des Glières, sur le site de Morette à Thônes (Haute-Savoie), pour un hommage aux résistants tombés en 1944 sur ce plateau puis à la maison d’Izieu, dans l’Ain, pour se souvenir des 44 enfants raflés le 6 avril 1944 et déportés sur ordre de Klaus Barbie. Cette fois-ci, personne à éviter. Ni les gilets jaunes, comme en 2019 lorsqu’il avait été une première fois sur ce plateau des Glières, accompagné de Nicolas Sarkozy. Ni les opposants à la réforme des retraites munis de casseroles, comme lorsque le président de la République s’était rendu au printemps dernier au mémorial de la prison de Montluc, où passèrent Jean Moulin ou bien les enfants d’Izieu. Il s’agissait alors du «premier temps du cycle de la renaissance du pays», selon la terminologie élyséenne, celui consacré à la Résistance, clos en février avec la panthéonisati
Reportage
Des Glières à Izieu, Emmanuel Macron lance les commémorations du 80e anniversaire de la Libération
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Emmanuel Macron le 7 avril à la maison d’Izieu (Ain), pour se souvenir des 44 enfants raflés le 6 avril 1944 et déportés sur ordre de Klaus Barbie. (Albert Facelly/Libération)
par Anne-Sophie Lechevallier, envoyée spéciale à Izieu (Ain) et Thônes (Haute-Savoie) et photo Albert Facelly
publié le 7 avril 2024 à 20h33
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