Neuf jeunes gens vont se retrouver, ce mardi 6 février, sur le banc des prévenus du tribunal correctionnel de Valence. Ils devront répondre de leur participation à la descente raciste dans le quartier de la Monnaie de Romans-sur-Isère, samedi 25 novembre, en représailles à la mort du jeune Thomas lors d’un bal à Crépol une semaine auparavant. Agés de 19 à 33 ans, les prévenus devront répondre des faits de «participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou de dégradations de biens». L’un d’eux est également jugé pour «port d’arme illégitime, en l’occurrence un couteau et un poing américain», indique à Libé une source policière. Tous appartiennent à la mouvance d’extrême droite radicale et présentent des CV militants plus ou moins fournis. Au total, les forces de l’ordre avaient interpellé une vingtaine d’individus, dont six ont déjà été jugés fin novembre.
Cette descente, menée par un groupe de près de 80 individus, a mobilisé de larges pans de la mouvance : membres violents de la galaxie nationaliste-révolutionnaire (à l’instar du désormais célèbre «Gros Lardon», Léo Rivière-Prost de son vrai nom), jeunes activistes de la sphère identitaire ou encore, selon nos informations, militants issus de l’Action française (AF). Ce mouvement royaliste, le plus vieux en activité, s’attache pourtant à présenter une image la plus lisse possible, comparativement aux radicaux d’extrême droite. Mais entre l