Menu
Libération
«Ratonnade»

Descente raciste le soir de France-Maroc : derrière le caïd néofasciste, l’ombre d’Axel Loustau, ancien cadre du GUD

Réservé aux abonnés

Chef des militants d’extrême droite qui voulaient en découdre avec les supporters marocains en décembre 2022, Marc de Cacqueray-Valménier sera jugé vendredi 8 septembre à Paris. Au cours de l’enquête, il s’est révélé proche de figures historiques de la mouvance, par ailleurs prestataires du Rassemblement national.

Marc de Cacqueray (au centre, club de golf en mains) posant avec les militants des Zouaves Paris, groupe violent dissous l’an passé par le ministère de l’Intérieur, devenu le GUD Paris, en 2019. (DR)
ParMaxime Macé
Journaliste politique
Pierre Plottu
Journaliste politique
Publié le 05/09/2023 à 7h00

Chaque mardi, retrouvez la newsletter Frontal, qui passe au crible l’actualité de l’extrême droite

«Bon, je vais me répéter parce qu’apparemment ce n’est pas clair pour tout le monde. NE POSTEZ PAS LES PUTAINS DE PHOTOS D’ENTRAÎNEMENTS SUR VOTRE INSTAGRAM S’IL N’EST PAS PRIVÉ.» Ces propos sont tirés du dossier d’enquête sur la descente raciste du soir du match France-Maroc, le 14 décembre 2022 à Paris, que Libé a consulté. Cette injonction à se faire discret sur les réseaux sociaux émane de Marc de Cacqueray-Valménier, 24 ans, devenu depuis quelques années une figure de l’extrême droite la plus radicale. Adressée aux membres d’une chaîne Telegram qui regroupe notamment des militants du Groupe union défense (GUD), syndicat étudiant mythique à l’extrême droite, notamment pour sa violence, elle tend à démontrer que Cacqueray en est bien le leader. Le jeune homme comparaît vendredi 8 septembre aux côtés de six autres néofascistes pour «participation à un groupement en vue de violences volontaires ou dégradations». L’enquête documente son rôle moteur – qu’il nie fermement –