Trois semaines après sa nomination à Matignon, Gabriel Attal a présenté devant l’Assemblée nationale les priorités de son gouvernement, ce mardi 30 janvier. Son discours fleuve de 75 000 signes – Elisabeth Borne s’était limitée à 62 000 en son temps – selon la transcription officielle fournie par le gouvernement à la presse, n’a rien eu à envier au lénifiant de sa prédécesseure, mais il s’est tout de même distingué par l’emploi de quelques mots ou formules qui ont pu apparaître marquants, inhabituels ou totalement incongrus. Petit glossaire à destination des mauvais élèves qui n’auraient pas suivi.
«Débureaucratiser», «déverrouiller»
C’est ce qui semble constituer le saint diptyque de l’attalisme, en tout cas si l’on en croit le discours prononcé devant les députés, mardi. Le Premier ministre le plus jeune de la Ve République n’hésite pas à emprunter aux plus vieilles rengaines de la droite, insistant sur l’impérative nécessité de simplifier les normes et les règles qui «